Après le séquençage du génome du rosier, il y a peu de temps, un consortium international (INRA, CEA, CNRS, universités…) est parvenu à séquencer celui du blé tendre (Triticum aestivum L.). Il s’agit du blé le plus cultivé au monde. Il nourrit en effet plus du tiers de la population humaine et représente environ 220 millions d’hectares dans le monde.
Ainsi après 13 années de recherches, 200 scientifiques sont donc parvenus à séquencer l’immense génome du blé. Si le génome humain comporte entre 20 et 25 000 gènes celui du blé tendre en contiendrait environ 107 000. Ce travail a notamment permis de localiser des gènes potentiellement impliqués dans la qualité du grain, la résistance à des maladies ou encore la tolérance à la sécheresse.
Une étape préliminaire
Ce travail n’est qu’une première étape car il s’agit d’une description du génome et d’une quantification du nombre de séquences codantes. Le plus difficile reste à faire c’est-à-dire l’étude fonctionnelle de ces gènes. Mais, dans le contexte de changement climatique, cette première carte du génome du blé constitue un outil majeur pour la recherche scientifique face au défi d’adaptation des plantes cultivées.