Le recours aux bioindicateurs se développe et permet par exemple l’étude des sols pollués. Arbres et abeilles font partie des bioindicateurs qui peuvent être utilisés.
Les arbres permettent de remonter l’historique des pollutions grâce à la dendrochimie. Cette technique consiste en une étude des cernes du bois afin de détecter la présence de polluants qui, après avoir transité via le flux de sève, se fixent en partie dans le bois. Cette technique fonctionne pour les composés organochlorés et sera testée pour l’étude d’autres polluants (métaux lourds, dioxines…). Le phytoscreening est une autre technique qui, à partir d’échantillons de bois, permet de détecter des pollutions actuelles.
Les abeilles quant à elles, en volant et en butinant, peuvent accumuler des polluants présents dans l’air et dans l’eau. En étudiant la mortalité des colonies et l’activité des ruches chaque jour, il est possible de savoir si les abeilles rencontrent un problème pouvant être lié à l’accumulation d’un polluant. Des abeilles sont régulièrement prélevées pour tester la présence de substances (pesticides, métaux lourds, PCB…) dans leur organisme.
Pour en savoir plus : Article sur Actu environnement