Le 20 juillet 2018, Frédérique Vidal ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation a annoncé un programme de financement de 30 millions d’euros pour développer encore les alternatives aux produits phytosanitaires de synthèse et sortir ainsi du modèle d’une agriculture intensive en intrants et dont nous apprécions maintenant les conséquences et les limites.
A l’occasion de son déplacement à l’Institut de Recherche en Horticulture et Semences (IRHS), la ministre a déclaré : « En déployant un programme prioritaire de recherche, nous mobilisons nos capacités de recherche pour accompagner la mutation de nos pratiques agricoles et le développement de notre agriculture. C’est un engagement fort que nous prenons, pour protéger notre environnement et notre santé « .
Cette manne sera dévolue à l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA) qui devra identifier les acteurs publics et privés à encourager et les secteurs prioritaires à renforcer. Cette démarche aboutira à des appels d’offres ciblés avec l’appui de l’Agence Nationale de la Recherche (ANR).
Cette volonté de financer et donc d’orienter relativement durablement une recherche publique et privée vers des alternatives aux pesticides est encourageante.
Les jardiniers amateurs confrontés à l’échéance du 1er janvier 2019, date d’application de la loi Labbé bénéficieront comme les agriculteurs de ces découvertes.