L’association Les Jardiniers de Compagnie, fondée par Cécile Cabaret, insiste sur l’intergénérationnel

Cécile Cabaret, fondatrice de l’association Les Jardiniers de Compagnie à Asnières, nous livre son témoignage sur l’intérêt social de ses activités autour du jardinage.

Le jardin : un lien intergénérationnel

Sur le papier l’idée est séduisante : d’un côté des jeunes désœuvrés et qui aimeraient apprendre et se rendre utiles et de l’autre, des personnes âgées qui ont des jardins et qui souhaiteraient transmettre leur savoir-faire en échange d’un coup de main pour leur jardin ! Diverses actions et ateliers ont ainsi déjà été entrepris.
« Petite, je suis tombée dans la marmite », explique Cécile Cabaret, qui est à l’origine de l’association.  « C’est en travaillant à remettre en état le jardin abandonné de la grand-mère de mon compagnon que j’ai pris conscience que cette activité m’apportait équilibre et bien-être. C’est ensuite en rendant visite à ma mère avec une adolescente habitant Gennevilliers que j’ai constaté que le jardinage pouvait tisser un lien puissant entre les générations. Grâce à la rencontre d’autres femmes lors de ma formation au Lycée Horticole de Montreuil partageant les mêmes idées et la même envie, l’association a pu voir le jour ».

Des ateliers de jardinage

Beaucoup de gens ont un jardin ou un balcon et ne savent pas ou ne peuvent pas le cultiver.  Les membres de l’association assurent la mise en place des projets sous forme d’ateliers. Un premier atelier a fonctionné sur le site du Secours Populaire. « L’idée était de faire jardiner les enfants du quartier et aussi d’intéresser au jardin les personnes qui visitent le secours populaire », explique Cécile.  Aujourd’hui, un atelier a été mis en place dans un jardin de particulier. Cette habitante d’Asnières-sur-Seine accueille régulièrement  dans son jardin un groupe de personnes handicapées.

Jardiner avec les enfants

« Chacun vient avec ses connaissances et son passé. Tous les membres de l’association ne sont pas formés à la réduction des produits chimiques, remarque Cécile, mais  les enfants y sont très réceptifs. Ils aiment désherber à la main, et s’initient facilement aux techniques de recyclage… ou de compostage. Ils adorent les lombri-composteurs. On a par exemple utilisé des cartons pour désherber, des fenêtres déclassées pour fabriquer des châssis et des palettes pour faire des jardins en carrés ». L’association a aussi récupéré un grand bac de rue pour permettre aux enfants en fauteuil de jardiner à bonne hauteur.
La limite de ces actions est le bénévolat : il faut être disponible et s’investir. « On a beaucoup de demandes, explique Cécile, mais faute de bras, on n’ose pas toujours dire oui ! »

 

Pour en savoir plus : Site de l’association

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