Biologie et symptômes
Les galles ont une biologie très variée. On désigne sous ce terme toutes les déformations même minuscules causées par un organisme étranger à la plante. La grande majorité d’entre elles se forme à proximité d’un vaisseau de sève dont va dépendre l’organisme se développant à l’intérieur de la galle.
Les insectes ou les acariens causent la grande majorité des galles. Un membre de l’ordre des diptères (mouches, …) est très souvent le responsable.
Les autres cas correspondent à des attaques de champignons de la famille des rouilles ou des charbons, des nématodes et des bactéries ou très rarement par des virus ou des phytoplasmes.
A noter qu’il existe des galles bénéfiques, par exemple, celles des racines des fabacées (haricots, trèfles).
Ces galles contiennent des bactéries qui transforment l’azote de l’air pour la plante. C’est cette capacité qui est utilisée pour certains engrais verts.
Échelle de gravité
En général, les galles sont peu préjudiciables aux plantes dans la nature. Cependant, dans les jardins ou chez les professionnels, certaines peuvent compromettre lourdement la récolte ou l’esthétique de certaines plantes. Nous citerons en exemple les cynips du châtaignier, le Phytopes du fuchsia (acarien cécidogène surveillé pour limiter sa prolifération) ainsi que les nématodes à galles des racines sur tomate ou la hernie du chou.
Éléments généraux de protection
Il est conseillé de surveiller l’entrée de nouvelles plantes dans votre jardin, lors d’achat ou d’échange. Si une déformation est visible, demandez conseil à un expert pour identifier l’agent responsable.