La dernière étude sur le sujet
Des chercheurs du Muséum National d’Histoire Naturelle ont publié le 22 mai 2018, une étude où ils mettent en évidence qu’au moins cinq espèces de vers plats sont présentes sur le territoire. Le problème est que ces vers plats « correspondent bien à la définition des espèces exotiques envahissantes » car ils sont capables de s’adapter rapidement à leur environnement et de proliférer. D’autre part au moins l’une de ces espèces est prédatrice des vers de terre, dont on sait qu’ils sont un maillon essentiel de la fertilité des sols et qu’ils sont déjà mis à rude épreuve par l’utilisation excessive de produits phytosanitaires.
Quelles conséquences en Angleterre?
A titre d’exemple, certains vers plats (Arthurdendyus triangulatus) sont déjà présents en Angleterre et une étude a prédit une diminution de la biomasse totale de vers de terre d’environ 20 %, avec une densité d’infestation de 0.8/m².
Ces espèces sont parfaitement capables de survivre, soit sous forme adulte soit sous forme de cocons de ponte dans la terre et sous les pots de plantes importées. Elles sont ensuite diffusées régionalement par l’intermédiaire du commerce des végétaux et des jardineries.
La question principale soulevée par l’article est : comment la présence de ce prédateur invasif a-t-elle pu échapper à l’attention de la communauté scientifique et des autorités pendant si longtemps ?
Quelques précautions à prendre
Par ailleurs, ces plathelminthes n’ont aucun prédateur sous nos latitudes, même les poules les régurgitent. En effet ils sont chargés en divers produits chimiques toxiques dont la tétrodotoxine. Veillez donc à ne pas les toucher à mains nues.
Comment lutter contre ces vers ?
- Utilisez des gants pour vous en saisir ou faites les grimper sur un support comme des cartons ensuite écrasez les ou brûlez les.
- S’ils sont présents dans des pots, immergez ou inondez les pots avec de l’eau bouillante.