14 avril 2019
Potagers sur les toits, fermes urbaines, cultures verticales, aquaponie et hydroponie…
L’agriculture urbaine, que l’on croyait disparue à tout jamais de nos villes occidentales, sacrifiée sur l’autel du progrès et de la modernité, engloutie sous le béton et le bitume, repart à la conquête de nos rues et nos quartiers, de manière aussi inattendue que fulgurante. Elle a signé son grand retour en même temps que débutait la seconde décennie du XXIe siècle.
Rien ne semble désormais pouvoir arrêter son développement, d’autant qu’elle se retrouve à présent parée de toutes les vertus, sommée de répondre quasiment à elle seule aux maux de nos cités.
Environnement, lutte contre le changement climatique, autonomie alimentaire, emploi, lien social, santé : cultiver en ville mobilise tous les acteurs et relève de tant de formes différentes qu’aucune ne peut prétendre être plus représentative que l’autre.
De la start-up au groupe multinational, de l’association de quartier aux pouvoirs publics, les initiatives ambitieuses se multiplient, entraînant un rapide changement d’échelle mais aussi de paradigme.
Pour la ville comme pour ses habitants, l’agriculture urbaine est porteuse de nouveaux champs du possible qui interrogent parfois les vrais agriculteurs ruraux. Sa nouvelle popularité la positionne aujourd’hui sur une ligne de crête, qui ouvre autant de perspectives nouvelles que de questions sur son avenir.
Intervenants
- Antoine Lagneau, Chargé de projets agriculture urbaine Agence régionale de la biodiversité – Institut d’aménagement et d’urbanisme en Île-de-France
- Simon Ronceray, Agriculteur urbain Co-fondateur de l’AFAUP
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Date / Heure
15/04/2019
19 h 00
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