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La maladie du fil rouge sur gazon est une maladie cryptogamique généralement associée à une carence en azote.
L’aspect de la maladie est diffus, réparti dans toute la pelouse. Des taches très allongées apparaissent sur les feuilles et peuvent fusionner.
Ces taches sont blanchâtres à brunes. Les feuilles prennent ensuite une couleur rose puis rouge caractéristique puis elles sèchent et se décolorent par la pointe.
Par temps humide, le mycélium peut être visible, il consiste en des filaments ou des amas muqueux rouges.
Les dégâts restent limités, ils sont principalement liés à une gêne esthétique.
Le développement du champignon est favorisé par la présence d’eau liquide et d’humidité atmosphérique (brouillard, rosée). Dans ces conditions, la sporulation et la germination des spores sont beaucoup plus aisées et la propagation de la maladie peut être rapide.
Cette maladie est généralement associée à une carence en azote.
Les risques de confusion possibles avec une autre maladie sont faibles. Pour déterminer l’arrivée d’une attaque, observez l’ensemble de la pelouse à la recherche des symptômes diffus dès les premiers signes (graminées qui rosissent ou rougissent). Ceux-ci se manifestent particulièrement dans les zones où la pelouse se développe le plus difficilement.
L’équilibre des apports en engrais est primordial pour éviter cette maladie cryptogamique.
Choisissez un mélange de gazons variés (éviter les gazons monospécifiques type ray-grass)
Nettoyer le matériel de tonte pour éviter l’infection de l’ensemble des zones engazonnées du jardin.
Éviter les tontes trop courtes. Plus la surface de feuille est réduite plus le gazon est affaibli. Une hauteur de coupe de 8 à 10 cm est souhaitable. De plus les coupes répétées sont autant de points d’entrée potentiels du champignon dans la plante.
Arroser le matin, en grande quantité mais moins souvent.
Aucune mesure de biocontrôle n’est connue à ce jour.
Recherchez les produits autorisés pour l’usage prévu et portant la mention « Emploi Autorisé au Jardin » (EAJ) sur le site e-phy.
