Carte d'identité
Le vaste monde des hyménoptères comprend plus de 120 000 espèces décrites, dont environ 54 500 sont des parasitoïdes. Ces parasitoïdes ont mis en place un mode de prédation particulier car ils ont besoin d’un hôte pour accomplir une partie de leur cycle de développement (Cycle biologique d’un hyménoptère parasitoïde). Ces insectes sont totalement inoffensifs pour l’homme. Dans sa lutte contre les ravageurs, l’agriculture utilise aujourd’hui plus d’une centaine d’espèces auxiliaires dont une très grande majorité sont des insectes parasitoïdes.
Les guêpes parasitoïdes sont d’une taille de l’ordre du millimètre et parfois plus. Elles sont aussi caractérisées par un étranglement très marqué entre le thorax et l’abdomen. Leur larves sont blanches, aveugles et n’ont pas de pattes.
La femelle sélectionne des zones abondantes en proies. Les femelles pondent un ou plusieurs œufs à la surface (ectoparasitisme) ou à l’intérieur (endoparasitisme) des proies. Par exemple, la durée de vie d’un adulte d’Asobara tabida est de 50 jours environ. Une femelle peut pondre entre 400 et 600 œufs. En fonction des conditions climatiques, la femelle Trichogramme brassicae peut parasiter entre 80 et 110 œufs pendant toute sa vie.
Dans un premier temps, afin de maintenir leur hôte en vie, les larves ne se nourrissent que des tissus de réserve. Ensuite les organes vitaux sont attaqués ce qui entraîne la mort de l’hôte. Ces organismes ont des cycles de vie très courts, ils s’adaptent donc bien aux variations de quantité de proies. Les guêpes parasitoïdes adultes de certaines espèces sont des prédatrices de pucerons. D’autres adultes se nourrissent de miellat et de nectar. C’est la raison pour laquelle les bandes fleuries et les haies composites serviront de sources de nourriture. Enfin, elles affectionnent particulièrement les fleurs de carottes, fenouil, aneth, panais et autres Apiacées.
Au moment de la ponte, certaines femelles injectent en plus de l’œuf soit un venin soit des particules virales dont l’objectif sera d’entraver le système immunitaire des hôtes ou de modifier leur comportement et de permettre ainsi le bon développement de la larve. Il s’agit donc ici d’une symbiose particulière entre un eucaryote et un virus.
- N’utilisez pas de traitements phytosanitaires néfastes pour les adultes.
- Plantez des bandes fleuries composées d’Apiacées sauvages.
- Favoriser la floraison d’espèces variées.
- Maintenez des allées enherbées en permanence.
- Implantez des plantes relais.
- Maintenez un paysage diversifié.
- Ne pratiquez pas de labour par retournement.
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LIENS UTILES
INRA : Les hyménoptères parasitoïdes
L’encyclopédie du puceron (INRA).
INRA : Parasitoïdes primaires et secondaires
BIBLIOGRAPHIE SCIENTIFIQUE
Magnifique, les hymenopteres sont incroyables et il y en a tellement.
je n’ai jamais croisé ceux la, esperons que ca ne sera jamais le cas et qu’ils puissent se developper encore