Les myriapodes


Carte d'identité

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Arthropodes

Les myriapodes font partie de l’embranchement des Arthropodes et sont plus connus sous le nom de « mille-pattes » bien qu’il n’en possède rarement plus d’une centaine. On les retrouve dans presque toutes les régions du monde.

En France, on rencontrera le plus souvent des scolopendres, des scutigères, des lithobies ou bien des iules.

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a) Iules : Tachypodoiulus albipes (© Tyazz, blog « La nature en Lorraine »), b) Scutigère : Scutigera coleoptrata (© Gilles Carcassès), c) Chilopode : Himantarium gabrielis (© Flickr), d) Lithobie : Lithobius forficatus (© Flickr).

 

Les myriapodes sont de forme allongée, leur taille va de quelques millimètres à plusieurs centimètres selon l’espèce.

Leur corps est composé d’une tête suivie de nombreux segments portant soit une (Chilopodes) ou deux paires de pattes (Diplopodes). Pour distinguer les myriapodes entre eux, on peut compter le nombre de paires pattes :

  • 15 paires : lithobies et scutigères
  • 21 à 23 paires : scolopendres
  • Plus de 25 paires : géophiles

Leur tête porte une paire d’antennes, quatre paires de mandibules et deux paires de mâchoires.

Le plus long mille-pattes rencontré en France est le Himantarium gabrielis. Il peut posséder 177 paires de pattes et mesurer 22 centimètres de long. Il est relativement rare et peut être dangereux car il est muni de glandes produisant un liquide toxique et volatile : le cyanure d’hydrogène.

Certains myriapodes peuvent être facilement confondus avec les cloportes par leur morphologie mais aussi par leur comportement. En effet, comme les cloportes certains myriapodes comme les iules se mettent en boule quand ils se sentent menacés.

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Glomeris marginata (© Gilles Carcassès).

 

Les myriapodes sont des animaux terrestres et la grande majorité ont des mœurs nocturnes. Ils affectionnent les zones humides et l’ombre, c’est la raison pour laquelle on les trouve donc souvent cachés sous les pierres, les feuilles, enfouis plus ou moins profondément dans le sol ou bien dans les tas de compost.

Ce sont des animaux dont le régime alimentaire est plutôt spécialisé. Ainsi certaines sont exclusivement saprophytes, ne se nourrissant que de feuilles mortes, de champignons et d’autres végétaux pendant que d’autres sont carnivores, se nourrissant d’insectes, de larves et d’autres petits animaux. Ce sont des alliés du jardinier car certaines chassent de nombreux insectes nuisibles des cultures comme des coléoptères ou bien de nombreuses larves de diptère, pendant que les détritivores participent à la décomposition des végétaux en humus.

Les myriapodes sont la proie de nombreux oiseaux et de reptiles.

  • N’utilisez pas de produits phytosanitatires dans votre jardin.
  • Conservez les arbres morts des haies car leur écorce peut héberger des myriapodes saproxylophages.
  • Évitez les labours profonds qui peuvent détruire leur habitat.
  • Conservez des zones humides en utilisant du paillage ou bien en conservant des tas de bois, de pierres ou de feuilles dans votre jardin.

Téléchargez la fiche technique : les myriapodes (pdf).

LIENS UTILES

Le Muséum d’histoire naturelle

Les pages entomologiques d’André Lequet : Le scutigère

Sciences participatives :

L’OPIE : Office Pour les Insectes et leur Environnement

 

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