Le génome du rosier « Old blush » (Rosa chinensis) originaire de Chine, a été séquencé après huit années de travaux, par un consortium international de laboratoires de recherches parmi lesquels : L’INRA, l’ENS de Lyon, le CEA ou encore le CNRS. Cette découverte est parue dans la revue Nature Genetics datée du 30 avril 2018.
Cette vaste étude a permis de séquencer les quelques 36000 gènes du génome de ce rosier et ainsi d’identifier les ensembles de gènes qui interviennent dans la synthèse des parfums ou celle des pigments des pétales et dans bien d’autres caractéristiques encore. Par exemple le gène responsable de la densité en épines a été identifié ainsi que celui déterminant l’initiation de fleurs simples ou doubles.
Il s’agit donc d’une importante avancée en vue du développement de nouvelles variétés qui regrouperont les qualités odorantes et visuelles attendues, tout en étant adaptées au changement climatique global et dotées d’excellentes capacités de résistance aux maladies.
Ce travail scientifique permettra donc sans doute de mettre plus facilement et plus rapidement sur le marché d’intéressantes nouvelles obtentions qui ne nécessiteront aucun recours aux traitements chimiques.
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