Le conseil scientifique de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF) s’est penché sur les services écosystémiques fournis par la présence d’espaces végétalisés en ville.
Depuis 2007, la moitié de la population mondiale est urbaine et l’on estime que d’ici 2050, 70 % des êtres humains seront des citadins.
Même si l’introduction du végétal en ville remonte au XVIe siècle avec la plantation d’arbres essentiellement utilitaires, c’est à la fin du XIXe siècle que des grands espaces plus naturels ont été aménagés dans la ville pour l’agrémenter, la rendre plus viable sur un plan hygiénique, social et culturel. C’est l’époque du développement dans les grandes métropoles, d’un réseau de squares, de parcs et d’avenues plantées introduisant la notion « d’espaces verts », certes réductrice mais évocatrice de qualité de l’air et de bien-être.
Aujourd’hui, il est reconnu que la proximité du végétal contribue fortement à la santé des habitants avec des données chiffrées, telle que la recommandation, par l’agence européenne de l’environnement,
d’un parc ou d’un jardin à moins de 300m pour chaque citoyen (OMS, UNEP).
Gilles Galopin