Reconnaître les dégâts causés par l’oïdium
L’oïdium est un champignon qui attaque de nombreuses plantes.
Les plantes touchées sont facilement reconnaissables par leurs feuilles recouvertes d’une poudre blanche. Les tiges et les fleurs peuvent être également touchées. Les feuilles des plantes colonisées se recroquevillent, se dessèchent et tombent.
La colonisation des plantes par l’oïdium réduit leur croissance et provoque une diminution de rendement pour les cultures potagères. Il représente un préjudice esthétique pour les plantes ornementales.
Réagir à une attaque d’oïdium
Lorsque le champignon est présent sur une grande partie du végétal, une pulvérisation de produit à base de soufre permet d’enrayer son développement. Ce traitement ne doit pas être réalisé lors de fort ensoleillement car il y a des risques de brûlures des feuilles. Respectez bien le mode d’utilisation du produit. D’autres produits à base de bicarbonate de potassium sont efficaces contre l’oïdium. Ces produits sont disponibles en jardineries.
Des solutions à moyen terme
Le développement de l’oïdium est favorisé par une alternance de périodes humides avec des périodes ensoleillées. C’est au début du printemps qu’il faut commencer à être attentif à l’état sanitaire des plantes. La période de développement de ce champignon sur les plantes commence à partir du mois d’Avril ou Mai.
Arroser au pied des plantes afin de ne pas mouiller le feuillage.
Surveiller la surface des feuilles pour agir dès les premiers symptômes en enlevant et en détruisant les premières feuilles touchées afin d’éviter la propagation du champignon.
L’oïdium apprécie l’humidité présente dans les zones de végétation dense. Une plantation moins dense permettra une meilleure aération entre les plants.
Les spores de l’oïdium lui permettent d’être dispersé par le vent, par d’autres plantes déjà contaminées ou encore par les outils de jardins. Désinfecter ses outils de jardinage entre chaque utilisation pour réduire les risques de contamination. Inspecter attentivement les nouvelles plantes introduites au jardin.
Des solutions à long terme
Au moment de la plantation de nouvelles espèces végétales, choisir des plantes bien adaptées aux conditions climatiques et au sol. Elles se développeront mieux et seront moins sensibles aux maladies. Si le développement de l’oïdium est récurrent, des variétés tolérantes à l’oïdium peuvent être privilégiées.
Favoriser la biodiversité au jardin, pour attirer des auxiliaires comme les coccinelles dont certaines se nourrissent d’oïdium. Par exemple les coccinelles orange à 12 points ou à 16 points.
Les champignons responsables de l’oïdium sont nombreux. Chaque espèce d’oïdium est spécifique d’une espèce végétale. Pratiquer la rotation des cultures au potager pour interrompre le cycle de développement de ce champignon d’une année sur l’autre.
Apporter une attention particulière à la fertilisation car l’apparition d’oïdium sur les plantes est fréquente lorsqu’il y a un excès d’azote dans le sol.