L’agro-écologie vise à établir des modes de production qui s’appuient sur les fonctionnalités intrinsèques offertes par les agroécosystèmes. Il s’agit d’utiliser au maximum la nature comme facteur de production en maintenant ses capacités de renouvellement.
Ce mouvement très fort d’une conception renouvelée des systèmes de culture s’adresse tout aussi bien aux milieux agricoles qu’à ceux du jardinage .Il est rendu possible par des progrès scientifiques qui permettent de mieux comprendre les interactions entre différents milieux ou leurs composantes dans le contexte de l’intervention de l’homme.
Le grand succès de l’agro-écologie est de faire se rapprocher l’écologie scientifique et la gestion des cultures. Cela signifie qu’il faut être prêt à changer notre vision du jardin et invite, au détriment de l’action immédiate contre tel ou tel bioagresseur, à observer et anticiper pour raisonner une action qui sera plus préventive que curative.
En 2018 la SNHF a choisi de mettre l’accent sur la présence d’herbes spontanées au jardin, pourquoi ?
Avec la limitation d’usage des produits phytopharmaceutiques de synthèse, le désherbage est probablement l’une des contraintes la plus difficile à surmonter mais faut-il éliminer toutes ces « herbes folles » de nos jardins ? N’ont-elles pas des vertus à découvrir ou à redécouvrir ? Ne faudrait-il pas semer également des graines qui ne sont pas destinées à la récolte pour améliorer le sol ? Quels sont les avantages et les inconvénients de ces espaces du jardin mis à la disposition de ces plantes si particulières pour le jardinier ?