Ce programme de sciences participatives a été mis en place en partenariat entre le laboratoire CESCO du Muséum National d’Histoire Naturelle et l’association Téla Botanica. Il a pour but d’une part, d’initier les citadins à la reconnaissance des plantes, et d’autre part d’enrichir la connaissance scientifique sur la répartition de ces plantes et de leurs rôles dans l’écosystème urbain.
La ville est un espace contraint mais favorable pour certaines plantes. La ville génère des habitats isolés, réduits, hétérogènes qui constituent autant de filtres écologiques qui vont favoriser l’implantation de certaines familles de plantes, par exemples :
- Les xérophiles sur les toits comme l’orpin
- Les nitrophiles aux pieds des murs comme l’ortie dioïque
- Les plantes adaptées au piétinement dans les squares comme le plantain majeur
- Les espèces pionnières dans les friches fraîchement retournées ou les vivaces dans les friches à l’abandon
Ces plantes spontanées des rues remplissent de nombreux rôles. Elles tempèrent les îlots de chaleurs, elles favorisent la dépollution de l’air et de l’eau, elles participent au drainage et à la détoxification des sols.
Même si les nombreuses recherches en l’écologie urbaine portent leurs fruits, la biodiversité végétale aux pieds des arbres ou sur les trottoirs est encore mal connue.
Chacun peut apporter sa contribution pour une meilleure connaissance de la flore spontanée des rues cette démarche est en effet à la portée des débutants.